LE PLAISIR D'ALLAITER
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable Gamer ERAZER DEPUTY P60 – 15,6” FHD 144Hz – i7-12è ...
999.99 € 1399.99 €
Voir le deal

 

 L'allaitement au sénégal...

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
oumhoudeyfa
Téteur discret



Nombre de messages : 18
Date d'inscription : 13/02/2005

allaitement - L'allaitement au sénégal... Empty
MessageSujet: L'allaitement au sénégal...   allaitement - L'allaitement au sénégal... Icon_minitimeVen 18 Fév 2005, 15:48

Voici des extraits d'articles intéressants, que j'ai pu trouver.

Citation :
Allaitement maternel exclusif : Le premier vaccin de bébé

La pratique de l’allaitement maternel est largement répandue au Sénégal. D’après les résultats de la dernière Enquête Démographique et de Santé (EDS 3) de 1997 : « 97 % des enfants nés dans les cinq dernières années ayant précédé l’enquête ont été allaités pendant un certain temps (…). Pour ce qui est des seuls enfants derniers-nés, plus de la moitié d’entre eux (55 %) ont été mis au sein pour la première fois durant leur premier jour d’existence et seulement 16 % durant la première heure suivant la naissance. Ces proportions étaient respectivement de 46 % et 49 % en 1992-1993 ».

Mais ce taux de 97 % cache bien une difficulté qui réside dans la façon de conduire l’allaitement maternel, reconnaît Mme Khady Wade, Technicienne supérieure de Santé à la Division de l’Alimentation et de la Nutrition (DAN), du ministère de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention.

Selon elle : « les femmes ont l’habitude d’introduire précocement ou très tardivement des aliments. Car, quelque fois, il y a des pratiques ou coutumes qui font qu’à la naissance, certaines mamans donnent du lait de vache ou de brebis ». Un constat qui pose surtout le problème de l’Allaitement Maternel Exclusif (AME) qui est pourtant recommandé entre 0 et 6 mois.

Cette mesure concernant l’AME était dictée par le fait que, dans le monde, il a été enregistré : « le déclin progressif et prononcé de l’allaitement maternel, avec à l’opposé, l’augmentation abusive et incorrecte du biberon ». La gravité d’une telle situation a conduit, de l’avis de Mme Khady Wade de la DAN, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à s’y pencher en 1979, lors d’une réunion internationale sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant.

Seulement, c’est en 1990, à un moment où les avis dans le monde entier convergeaient de plus en plus vers le fait que l’allaitement au sein contribue de manière unique à la bonne santé maternelle et infantile, que l’Agence des Etats-Unis pour le Développement (USAID) publie son document stratégique : « L’allaitement au sein pour la survie de l’enfant ».

POLITIQUE NATIONALE D’ALLAITEMENT MATERNEL

À partir de cet instant, la Déclaration d’Innoncenti, tenue en 1990 à Florence en Italie, a été mise au point et adoptée au mois d’août de la même année par plusieurs pays. Elle stipule : « dans le but d’assurer une bonne santé et une nutrition optimales aux mères et aux enfants du monde entier, il faudrait que chaque femme ait la possibilité de nourrir son enfant exclusivement au sein et que chaque nourrisson soit nourri exclusivement au lait maternel, de la naissance jusqu’à l’âge de 4 à 6 mois … »

C’est en ce moment que l’allaitement maternel exclusif est devenu un devoir pour la mère et un droit pour l’enfant, qui doit continuer à bénéficier du lait maternel jusqu’à l’âge de deux ans.

Pour sa part, le Sénégal a adopté une Déclaration de politique nationale d’allaitement maternel et de bonnes pratiques du sevrage en 1994. Cela, dès qu’on s’est rendu compte que le taux de pratique de l’AME est à un niveau encore bas au Sénégal. En effet, au moment de cette déclaration, le taux d’allaitement maternel exclusif était seulement de 5 %. Justement, la Déclaration de politique nationale d’allaitement maternel avait pour but : « la réhabilitation des bonnes pratiques de l’allaitement maternel et du sevrage brutal ».

Dans ce cadre, il fallait tout faire pour promouvoir les études qui ont été faites un peu partout dans le monde et en Afrique en particulier. Lesquelles études confirmaient la thèse selon laquelle : « l’enfant n’a pas besoin d’autres aliments que le lait maternel jusqu’à 6 mois », soutient Mme Khady Wade, qui estime que, jusqu’à cet âge, tous les besoins nutritionnels sont couverts par le lait maternel.

Ce qui fait que l’AME joue : « un rôle protecteur contre certaines maladies comme les infections respiratoires aiguës, les gastro-entérites (diarrhées) ainsi que certaines affections d’origine allergique », souligne Mme Khady Wade. Également, grâce à son rôle nutritionnel, l’AME prévient les carences en micro-nutriments, aide à l’espacement des naissances et, surtout, il est économique.

Ainsi donc : « l’AME fait partie des stratégies pour lutter contre la malnutrition et la mortalité infanto-juvénile », argumente Mme Khadidiatou Dieng, Conseillère en nutrition à la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM). En effet, poursuit Mme Dieng : « dès qu’on parle de malnutrition, on pense au mode d’alimentation de l’enfant, aux structures sanitaires et aux soins dont l’enfant a besoin ».


Allaitement maternel exclusif : Le premier vaccin de bébé - (Dossier publié le Samedi 24 Mai 2003)

Allaitement maternel exclusif : Le premier vaccin de bébé

La pratique de l’allaitement maternel est largement répandue au Sénégal. D’après les résultats de la dernière Enquête Démographique et de Santé (EDS 3) de 1997 : « 97 % des enfants nés dans les cinq dernières années ayant précédé l’enquête ont été allaités pendant un certain temps (…). Pour ce qui est des seuls enfants derniers-nés, plus de la moitié d’entre eux (55 %) ont été mis au sein pour la première fois durant leur premier jour d’existence et seulement 16 % durant la première heure suivant la naissance. Ces proportions étaient respectivement de 46 % et 49 % en 1992-1993 ».

Mais ce taux de 97 % cache bien une difficulté qui réside dans la façon de conduire l’allaitement maternel, reconnaît Mme Khady Wade, Technicienne supérieure de Santé à la Division de l’Alimentation et de la Nutrition (DAN), du ministère de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention.

Selon elle : « les femmes ont l’habitude d’introduire précocement ou très tardivement des aliments. Car, quelque fois, il y a des pratiques ou coutumes qui font qu’à la naissance, certaines mamans donnent du lait de vache ou de brebis ». Un constat qui pose surtout le problème de l’Allaitement Maternel Exclusif (AME) qui est pourtant recommandé entre 0 et 6 mois.

Cette mesure concernant l’AME était dictée par le fait que, dans le monde, il a été enregistré : « le déclin progressif et prononcé de l’allaitement maternel, avec à l’opposé, l’augmentation abusive et incorrecte du biberon ». La gravité d’une telle situation a conduit, de l’avis de Mme Khady Wade de la DAN, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à s’y pencher en 1979, lors d’une réunion internationale sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant.

Seulement, c’est en 1990, à un moment où les avis dans le monde entier convergeaient de plus en plus vers le fait que l’allaitement au sein contribue de manière unique à la bonne santé maternelle et infantile, que l’Agence des Etats-Unis pour le Développement (USAID) publie son document stratégique : « L’allaitement au sein pour la survie de l’enfant ».

POLITIQUE NATIONALE D’ALLAITEMENT MATERNEL

À partir de cet instant, la Déclaration d’Innoncenti, tenue en 1990 à Florence en Italie, a été mise au point et adoptée au mois d’août de la même année par plusieurs pays. Elle stipule : « dans le but d’assurer une bonne santé et une nutrition optimales aux mères et aux enfants du monde entier, il faudrait que chaque femme ait la possibilité de nourrir son enfant exclusivement au sein et que chaque nourrisson soit nourri exclusivement au lait maternel, de la naissance jusqu’à l’âge de 4 à 6 mois … »

C’est en ce moment que l’allaitement maternel exclusif est devenu un devoir pour la mère et un droit pour l’enfant, qui doit continuer à bénéficier du lait maternel jusqu’à l’âge de deux ans.

Pour sa part, le Sénégal a adopté une Déclaration de politique nationale d’allaitement maternel et de bonnes pratiques du sevrage en 1994. Cela, dès qu’on s’est rendu compte que le taux de pratique de l’AME est à un niveau encore bas au Sénégal. En effet, au moment de cette déclaration, le taux d’allaitement maternel exclusif était seulement de 5 %. Justement, la Déclaration de politique nationale d’allaitement maternel avait pour but : « la réhabilitation des bonnes pratiques de l’allaitement maternel et du sevrage brutal ».

Dans ce cadre, il fallait tout faire pour promouvoir les études qui ont été faites un peu partout dans le monde et en Afrique en particulier. Lesquelles études confirmaient la thèse selon laquelle : « l’enfant n’a pas besoin d’autres aliments que le lait maternel jusqu’à 6 mois », soutient Mme Khady Wade, qui estime que, jusqu’à cet âge, tous les besoins nutritionnels sont couverts par le lait maternel.

Ce qui fait que l’AME joue : « un rôle protecteur contre certaines maladies comme les infections respiratoires aiguës, les gastro-entérites (diarrhées) ainsi que certaines affections d’origine allergique », souligne Mme Khady Wade. Également, grâce à son rôle nutritionnel, l’AME prévient les carences en micro-nutriments, aide à l’espacement des naissances et, surtout, il est économique.

Ainsi donc : « l’AME fait partie des stratégies pour lutter contre la malnutrition et la mortalité infanto-juvénile », argumente Mme Khadidiatou Dieng, Conseillère en nutrition à la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM). En effet, poursuit Mme Dieng : « dès qu’on parle de malnutrition, on pense au mode d’alimentation de l’enfant, aux structures sanitaires et aux soins dont l’enfant a besoin ».

Puisque le lait maternel est un aliment complet, il est, à ce titre : « la seule pratique qui couvre les trois déterminants de la malnutrition ci-dessus évoqués », justifie la Conseillère en nutrition de la CLM qui pense que : « du point de vue de la santé, le lait maternel protège l’enfant contre les infections respiratoires aiguës et la diarrhée, qui sont deux causes de la mortalité infanto-juvénile ».

Par rapport aux soins, Mme Dieng ajoute que : « le lait maternel, ne-serait-ce que par le contact mère-enfant, favorise le développement émotionnel, cognitif de l’enfant ».

S’agissant du devoir pour la mère d’allaiter son enfant jusqu’à 4 à 6 mois, Mme Khady Wade de la DAN rassure qu’au début du programme : « on s’est dit qu’il ne fallait pas être trop ambitieux, raison pour laquelle, on s’est limité dans un premier temps à 4 mois ».

DISPARITES REGIONALES

Par la suite, l’OMS a sorti une déclaration sur la base d’études faites sur des zones très chaudes comme le Burundi et qui ont pu confirmer que le bébé n’avait pas besoin d’eau jusqu’à 6 mois. Surtout que : « le lait maternel est constitué à 90 % d’eau », fait savoir Mme Khady Wade. C’est pourquoi, depuis que cette Déclaration de l’OMS est rendue publique, le Sénégal a adopté la stratégie de l’allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois.

Le programme d’AME est national. « Toutes les régions sont concernées », précise Mme Khady Wade de la DAN. Cela, du fait que l’AME contribue à la baisse du taux de morbidité et de mortalité-infanto-juvénile. Selon l’OMS, l’UNICEF et l’USAID : « l’allaitement maternel contribue à réduire de 10 % la mortalité infanto-juvénile ».

« C’est conscient de cet élément que nous avons mis le focus sur les enfants en leur faisant bénéficier l’AME », souligne la Technicienne supérieure de Santé en service à la DAN. Mais, des disparités sont notées d’une région à une autre. Les plus forts taux d’AME sont relevés dans les communautés parrainées par l’USAID et où l’on applique la stratégie du Paquet d’Actions Intégrées de Nutrition (PAIN). C’est le cas des régions de Fatick, Kaolack, Louga, Ziguinchor et Thiès. Dans cette dernière œuvre une association qui a implanté des cellules dans toutes les autres régions. Il s’agit de l’Association des Volontaires pour l’Allaitement Maternel du Sénégal (AVAMS).

AVANTAGES DU LAIT MATERNEL

Ainsi, Mme Khady Wade de la DAN reconnaît que dans les zones où la stratégie du PAIN est adoptée, les taux d’AME oscillent entre 60 et 90 %. Des chiffres qui dépassent de loin les 19, 4 % de l’EDS 3 de 1997 concernant le taux d’AME jusqu’à 4 mois révolus et des 23,5 % tirés du Rapport de l’enquête sur les objectifs de la fin de décennie sur l’enfance, publié en 2000.

« Le « tokhantal » ne peut pas gêner l’allaitement maternel exclusif ». Telle est la conviction de Mme Khady Wade qui soutient, par ailleurs, qu’on doit tout faire de sorte que la mère entre très tôt en possession de ce liquide délivré par un marabout. Car, « dans les trente minutes, qui suivent l’accouchement, on doit mettre l’enfant au sein pour qu’il puisse bénéficier du colostrum qui est riche en anticorps, qui facilite l’évacuation des débris placentaires. Cette substance est donc bénéfique aussi bien pour la mère que pour l’enfant ».

Premier vaccin du bébé, « le lait maternel est une stratégie aussi puissante pour assurer une bonne nutrition à l’enfant », estime Mme Khadidiatou Dieng, Conseillère en nutrition à la CLM.

Selon Mme Khady Wade de la DAN : « il est vivant comme du sang, contrairement au lait artificiel. Mieux, quand l’enfant suce le sein, il y a des hormones qui se dégagent ». Il s’agit de la prolactine, qui est l’hormone de production du lait. Et plus les tétées sont fréquentes, plus cette hormone est produite.

C’est pourquoi, la Technicienne supérieure de Santé de la DAN suggère que : « les tétées doivent être fréquentes de jour comme de nuit, notamment pendant la nuit. Car quand l’enfant tête régulièrement, si la maman n’a pas vu ses règles, c’est-à-dire que si elle est en aménorrhée, elle a 98 % de chances de ne pas tomber en état de grossesse ». Il s’agit de la méthode Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée (MAMA).

L’allaitement maternel étant nécessaire à la survie de l’enfant, à la santé de la mère et à l’espacement des naissances, la Méthode de l’Allaitement Maternel et de l’Aménorrhée (MAMA) est ainsi un moyen pour aider les femmes allaitantes à la planification familiale. Elle est basée sur l’infécondité physiologique de la femme qui allaite. Laquelle résulte du blocage hormonal de l’ovulation.

Ce faisant, la MAMA offre une protection naturelle contre la grossesse jusqu’à 6 mois après l’accouchement et favorise, en temps voulu, des méthodes complémentaires non préjudiciables à l’allaitement.

Depuis son élaboration et son acceptation par la communauté scientifique, qui s’est réunie, en 1988, lors de la Conférence du consensus tenue à Bellagio, l’efficacité de la MAMA a été testée en divers milieux. Et la recherche se poursuit pour évaluer l’acceptabilité de la MAMA ainsi que son efficacité à l’échelle mondiale dans des milieux divers. Mais, il faut reconnaître que la MAMA se limite aux pratiques d’AME ou presque.

A peine 10 ans (1994-2003) depuis que le Sénégal a adopté sa Déclaration de politique nationale d’allaitement maternel et du sevrage. Cependant, le taux national d’AME reste encore faible. Alors, pourquoi des difficultés à faire appliquer l’AME à toutes les femmes ?

« La relation entre la mère et l’enfant est trop profonde, de sorte qu’aucune maman ne veuille prendre le risque de ne pas donner, par exemple, de l’eau à son bébé quand elle estime qu’il a soif.

Car, on a pitié de lui. Donc, ce n’est pas parce que les femmes récusent l’AME, qu’elles refusent de l’appliquer ». Ces propos sont de Mme Khadidiatou Dieng, Conseillère en nutrition à la CLM, qui pense que dès qu’on parviendra à surmonter cette difficulté, beaucoup de progrès seront enregistrés par rapport à l’AME. Pour ce faire, préconise Mme Dieng : « l’AME doit être l’affaire de tout le monde, depuis les consultations prénatales, jusqu’aux prestataires en passant par les maternités ou cliniques ».

Seulement, reconnaît Mme Khady Wade de la DAN : « les femmes ont des problèmes d’information. Si elles étaient suffisamment informées, elles allaient adhérer. Mais ce sont les grand-mères qui leur recommandent souvent de donner de l’eau ».

Revenir en haut Aller en bas
grandma2
Administratrice Zen
Administratrice Zen



Féminin Nombre de messages : 1102
Age : 60
Localisation : France
Mon allaitement : Déjà sept ans et demi d'allaitement... et ça continue
Date d'inscription : 27/10/2004

allaitement - L'allaitement au sénégal... Empty
MessageSujet: Re: L'allaitement au sénégal...   allaitement - L'allaitement au sénégal... Icon_minitimeVen 18 Fév 2005, 20:07

Merci beaucoup Myriam pour ces informations intéressantes sur ton pays.

Cela confirme ce qu'on peut lire par ailleurs (antrhopologie, histoire) : dans la plupart des civilisations, on donne des compléments très tôt.
J'ai lu récemment un article sur l'allaitement au moyen-âge en France et là aussi les matrones et grands mères faisaient pression sur les mères pour qu'elles donnent des bouillies à base de lait de vache ou d'autres animaux... mais quand on se souvient qu'en France, il y a encore finalement peu de temps on donnait à boire du vin chaud aux nouveaus-nés !!

Décidément l'homme ne peut se retenir d'intervenir dans les processus naturels, et les contrecarrer !Il en va ainsi de l'allaitement comme de la naissance : finalement en prônant l'allaitement exclusif jusqu'à six mois puis l'allaitement long on n'opère nullement un retour en arrière, mais simplement une nouvelle façon de respecter la nature.
Revenir en haut Aller en bas
http://tototteenpeaudemaman.blogspot.com
 
L'allaitement au sénégal...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Difficulté à bien allaiter au sénégal...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE PLAISIR D'ALLAITER ::  :: Le Monde face à l'allaitement :: Allaiter Ailleurs-
Sauter vers: